27 - Les aimants

En ligne - 14 et 15 novembre 2020

Atelier « Autonomie affective »

  

Ce matin, je suis fatiguée. L’atelier précédent a mis son petit bazar dans ma tête et j’ai passé une partie de la nuit à réfléchir à plein de trucs. Donc manque de sommeil cumulé au fait que je m’apprête à faire un 3ème atelier en moins d’une semaine me fait dire que mes piles d’énergie ne sont pas au max. Enchainer les ascenseurs émotionnels, surtout quand on a, comme moi, parfois du mal à lâcher, ça pompe une énergie dingue ! Mais bonne nouvelle : Bob a lui aussi eu droit à des shoots d’émotions depuis 4 jours et a lui aussi passé une nuit blanche. Alors il commence à lâcher l’affaire et me laisser penser par moi-même, c’est-à-dire avec mon cœur.

Maracas sonne son Glin-glin-glin, je dis « Merci » pour ce moment de vie sans Bob, me prépare un café et m’installe face à mon écran pour commencer le 3ème et dernier atelier de la semaine. 

Normalement, cet atelier est le dernier de la phase 2, mais dans mon cas qui ai décidé de commencer par la fin, ce n’est que le 3ème sur les 9.

Alors quand la formatrice ouvre les festivités en nous disant que cet atelier est la cerise sur le gâteau et que pendant 2 jours, on va apprendre à faire des choix, je suis comblée.

Encore une fois, pile ce dont j’ai besoin à ce moment précis de ma vie ! Faire des choix que je n’arrive pas à faire. Elle ne précise pas qu’on va apprendre à « faire des choix dans la sérénité la plus totale », mais je le rajoute pour mon bien-être mental.

Et, encore plus génial, je n’aime pas trop les cerises, donc je suis heureuse de la manger avant le gâteau…je préfère finir sur une saveur que j’aime !

Comme si j’avais besoin d’un signe supplémentaire sur le fait qu’il serait vraiment temps que je fasse des choix, la formatrice nous dit que « La fatalité n’existe pas. On crée notre vie ». Ce n’est pas la 1ère fois que j’entends cette phrase chez ETC mais aujourd’hui, elle résonne fort en moi.

Je vous épargne le pourquoi, lisez la suite du blogue, et vous saurez !

J’envisage sérieusement de prendre la relève de Mary Higgins Clark : je me trouve assez douée pour créer le suspens avec vraiment pas beaucoup d’éléments pour le faire. 

En tout cas, ce que je peux vous dire, c’est qu’aujourd’hui, je sens que j’ai besoin d’être en phase avec moi et de m’intérioriser. Sans savoir quoi, j’attends beaucoup de cet atelier. Mon cœur me dit qu’il est très important pour moi.

Alors je suis concentrée, et tout ouïe.

Une fois n’est pas coutume, la formatrice commence par nous définir 3 mots : dépendance, indépendance et autonomie.

Avant de vous en dire plus à leur sujet, sachez que depuis des années, je suis très fière d’un truc : mon indépendance. J’associe régulièrement les mots « fière » et « indépendante ».

On a tous notre propre association d’idées, et celle-là, c’est la mienne. La mienne, mais qui a quand même été pas mal nourrie par certaines personnes de mon entourage qui me répétaient inlassablement que c’est vraiment très très bien d’être indépendante !

Donc, je vous le redis : je suis très fière de mon indépendance. Et je vais vous dire encore mieux, j’ai travaillé dur pour le devenir. Pas question de me rater sur le sujet : vous le savez, rater un truc, je n’aime pas. Alors j’ai mis toute l’énergie que j’avais à devenir une vraie bonne indépendante fière de l’être.

Maintenant que vous savez ça, vous allez comprendre pourquoi je viens d’avaler une partie de mon café de travers. 

Je vous disais donc que je suis une vraie indépendante, fière de l’être. Et je vais le rester encore quelques minutes avant de laisser ma fierté redescendre de plusieurs crans assez rapidement.

Vous connaissez cette attraction à Disneyland, celle où on est dans un ascenseur et qu’il dégringole à toute vitesse. Celle où vous avez la totalité de votre tube digestif qui vient s’échouer dans votre gorge ?

Oui ? Eh bien c’est ce que je m’apprête à vivre.

Pour l’instant, je suis dans l’ascenseur, totalement confiante dans mon indépendance.

(…)

L’ascenseur se met en marche et monte, monte. Tout va bien.

(…).

Puis l’ascenseur s’arrête, mais la porte ne s’ouvre pas.

A la place, quelques secousses. Ça correspond au moment où la formatrice nous donne la définition d’indépendance puis de dépendance. Et que j’avale mon café de travers.

(…)

L’ascenseur dégringole. Ça, ça correspond au moment où je fais le lien avec moi.

(…)

Chute libre !

L’ascenseur se fracasse sur le sol et moi avec ! Et Mickey me dit : « Allez ! Refais un tour de manège, c’était trop drôle !! » Et moi j’ai envie de lui répondre : « Ça ne va pas, t’es dingue espèce de souris sadique souriante !! ». 

La chute est brutale et vraiment, Mickey ou pas, je n’aime pas du tout ce manège.

La conclusion : je confonds autonomie et indépendance. Je vois rouge, car j’étais très fière de dire que j’étais une indépendante ! Mais maintenant que j’ai fini le tour de manège, j’avoue, j’ai honte d’avoir crié ça sur tous les toits pendant des années. Et me revoilà avec un mot en tête : ratée. À cet instant, j’ai l’impression d’être une ratée qui a envie de rentrer dans un trou de souris, et de préférence, pas celui de Mickey. J’aime autant l’éviter quelque temps lui.

Non, moi j’ai honte d’avoir été fière d’être un truc qui en fait n’a rien de très reluisant, selon mes propres critères de valeurs dont je ne suis pas encore sortie (le bien, le mal, tout ça). 

À ce stade, je sais donc que je dois accepter d’être indépendante et que vraiment, je dois travailler sur ce truc d’être une ratée. Ce mot revient à tous les ateliers ! TOUS ! 

Pour que vous compreniez bien la suite, laissez-moi vous résumer la différence entre dépendance/indépendance/autonomie. Ça vous permettra de vous situer et peut-être, d’aller vous aussi, faire un tour chez Mickey.

La personne dépendante dépend. Ça, a priori, on peut le déduire tout seul. Mais si on lit entre les lignes, ce que ça veut dire, c’est que le dépendant, tout mignon et naïf qu’il est, attend sagement que quelqu’un réponde à ses désirs et besoins à sa place. Et pourquoi ? Parce qu’il croit qu’il n’est pas capable de le faire seul. Alors celui-là, il a un paquet d’attentes…et un paquet d’attentes qui vont le mettre dans tous ses états parce que la plupart ne seront jamais comblées par l’autre. Aïe.

Lui, il a un pass VIP chez Mickey. Accès libre et illimité. 

La personne indépendante (moi) est une dépendante refoulée (encore moi) et donc, qui se ment à elle-même (toujours moi). Elle ne compte que sur elle parce qu’elle croit qu’attendre de l’autre et demander de l’aide pourrait faire d’elle une dépendante ou une personne faible.

Faible. Comme « ratée », ce mot revient très souvent dans ce blogue. Je n’accepte pas d’être faible. Beurk. Donc je préfère être indépendante… No comment.

Je suis déjà allée voir Mickey, je passe mon tour : mes intestins flottent encore trop près de ma gorge. 

La personne autonome, la veinarde, a la capacité de décider par elle-même ce qu’elle veut. Et si elle n’arrive pas à répondre seule à ses besoins, elle sait demander de l’aide sans finir agonisante de colère sur son canapé si on lui dit « Non ».

Elle, elle fait le choix de ne pas aller chez Mickey. Et, entre nous, elle a bien raison.

Intelligente l’autonome. 

Je n’ai pas parlé de révélation depuis longtemps, alors en voilà une :

L’indépendance est aussi nocive que la dépendance parce que c’est une réaction à la dépendance.

Visez l’autonomie ! 

Cela dit, on ne devient pas dépendant du jour au lendemain, sur un coup de tête. Devenir dépendant (ou indépendant), c’est tout un processus. Processus que vous découvrirez lors de l’atelier parce que là de suite, je veux vous parler d’autre chose. 

Je veux vous parler de mes dépendances. Parce qu’à ce moment de l’atelier, la formatrice nous demande de les lister. L’indépendante que je suis n’aime pas l’idée de réfléchir au fait que je puisse effectivement avoir des dépendances, à quoi que ce soit. Et pourtant, une fois l’exercice terminé, la page de mon cahier d’exercices est loin d’être vierge. 

Je lève les yeux au ciel : mon fan-club s’élargit. Encore.

Les dépendances font leur entrée. Je décide de les appeler « Les aimants » rapport au fait qu’on est attiré par elles comme par un aimant. 

Mes aimants à moi sont le sucre, le café, le thé, mon téléphone, les livres et quelques autres trucs…

C’est grave docteur ?

Grave non, mais ça veut dire que j’ai un chouilla de dépendance affective. Gros chouilla.

Parce que figurez-vous que la formatrice nous explique que s’il y a dépendance physique, il y a dépendance affective.

Génial.

Je repars jouer avec Mickey…

J’aime pas du tout la tournure que prennent les choses. J’ai admis dans une quinte de toux que j’étais une dépendante qui ne s’assumait pas.

J’ai reconnu ma dépendance aux livres, au sucre, au café, au téléphone.

Il faut vraiment rentrer dans le sujet de l’affectif ? Parce que je sais ce qui va suivre. Je le sais, je le sais, je le sais !! J’en suis à mon 12ème atelier alors je sais que la suite va piquer et pas trop me plaire ! 

Je vous passe les détails de ce que nous dit la formatrice, je vais direct à la conclusion : les dépendances matérielles sont une expression d’une dépendance au niveau affectif.

Notre degré de dépendance physique entraine notre degré de dépendance affective qui elle-même entraîne notre degré de manque d’amour de soi.

(…)

J’aimais assez le temps où j’étais convaincue qu’être indépendante équivalait à être autonome.

Maracas s’ennuie dans son coin, mais là vraiment, je n’ai pas de raison de dire merci. À rien ni personne.

J’aurais plutôt tendance à dire M….. .

Et je vous le dis le M n’est mis ni pour Merci, ni pour Mickey, ni pour Maracas. C’est de l’autre mot dont je parle.

À ce stade, j’ai l’impression d’avoir avalé du piment, sans restriction. 

Je suis donc dépendante. Dépendante affective.

Je n’aime pas ça.

Ma petite tête bien faite se met à fonctionner à plein régime et se dit que je vais arrêter le café et le sucre, réduire le thé, éviter d’acheter 10 livres par semaine et mettre mon téléphone sous clé pour éviter de passer mes journées dessus. Et probablement serrer les fesses quelque temps pour arriver à ne pas craquer et retomber dans ma dépendance à tous ces trucs.

Mais fesses serrées ou pas, j’ai ma solution pour ne plus être dépendante !

Ça vous en bouche un coin pas vrai !! Je suis une dépendante qui se soigne ! 

Mais ma pseudo guérison prend fin quand la formatrice nous dit que : « Si on se contrôle pour ne pas entrer dans la dépendance, il y a une dépendance derrière. »

M… !!! M… !!! M… !!! MERDE ! Au diable la politesse.

On fait quoi alors pour sortir de la dépendance affective ???

Je crois que j’hyperventile… je panique un poil là.

Pause, il faut que je respire.

Je respire. Je respire. Je respiiiiiiiiiiire.

Et je supplie Gandhi de rester près de moi. 

Gandhi reste. Il est solidaire.

Mais la formatrice en rajoute une couche en sortant son scalpel, comprenez : elle aborde le sujet des blessures de l’âme.

Et, toujours avec son grand sourire, elle nous explique que chaque blessure a une affinité particulière avec certaines dépendances. Oui Messieurs, Mesdames, selon votre blessure, vous attirez une dépendance particulière.

Et je ne vous dirai pas laquelle parce que la journée se termine et que là, de suite, j’ai très envie de boire un thé !

L’aimant m’appelle et faible (in)dépendante que je suis, j’accours.

Et je suis fière de vous annoncer que ce soir, je vais gagner le triathlon de la dépendance : thé, livre, téléphone ! Je suis en haut du podium, médaillée d’or au jeu des aimants !

On applaudit bien fort et tout le monde au lit ! 

Le lendemain matin, mon compagnon n’est pas là… Je me sens seule et mélancolique. Alors, tous les aimants (re)viennent à moi : café, thé, livre, téléphone. Je me rassure avec mes dépendances jusqu’au moment où je prends conscience que je passe mon début de journée avec les aimants.

Et je sais que ce sont des aimants parce que si je ne bois pas de thé ou de café, que je ne lis pas ou que je ne trifouille pas sur mon téléphone, je ne le vis pas très bien. Et hier, la formatrice nous a expliqué que c’était le signe qu’une dépendance était en action :

J’arrête quelque chose = je suis gênée, déstabilisée, incommodée = c’est une dépendance. 

Prise de conscience faite, je décide de tout planter là et de partir marcher dans un parc en attendant le début de l’atelier. 

Et quand l’atelier commence, j’ai un regain d’énergie et de joie parce qu’aujourd’hui, on va apprendre à diminuer nos dépendances.

Et devinez ce qui va nous aider… L’Amour de nous-même !

L’Amour ! Toujours lui ! On aime l’Amour chez ETC ! 

L’Amour va nous aider, mais pas que. Il y a 10 aspects qui vont nous aider à diminuer nos dépendances et je décide de ne pas vous les donner. Et vous savez pourquoi ?

Parce que ça m’embêterait sincèrement que vous deveniez dépendant à ce blogue pour apprendre à gérer vos problèmes avec vous-même. C’est donc un service que je vous rends et si vous avez l’ouïe fine, vous devriez entendre Maracas vous jouer sa sérénade ; et donc, si vous avez suivi, vous dites juste « Merci ».

Ayez maintenant un geste d’Amour envers vous et inscrivez-vous à l’atelier. C’est le début de l’autonomie ! 

Je vous l’ai dit plus tôt dans le blogue, cette année, j’ai décidé de prendre ma vie professionnelle en main. J’ai la trentaine bien entamée, alors je décide qu’il est temps pour moi de m’épanouir dans ce que je fais : je vous rappelle que je sors à peine d’un burn-out et donc, que je n’ai pas encore atteint le niveau d’extase professionnel. À ce stade, je ne sais pas encore comment je vais m’y prendre pour avoir un sourire béat sur le visage tous les matins en partant bosser, mais, ce que je sais, c’est qu’une chose m’interpelle.

Et me questionne.

Au fil des exercices, je me rends compte que j’ai une dépendance à la sécurité. J’attends de l’autre qu’il me la donne, car je ne sais pas me la donner moi-même. Et dans le cadre du travail, devinez quoi, j’attends de mon patron qu’il me sécurise avec un contrat et un salaire. Contrat, salaire = sécurité, pour moi.

Et donc, si j’ai bien compris tout ce que la formatrice vient de nous expliquer, je suis dépendante de mon patron pour me sécuriser. Mais comme mon patron n’a pas ce pouvoir sur mes besoins profonds, je ne me sentirai jamais vraiment en sécurité, malgré le contrat et le salaire. Donc en me laissant croire que mon patron me sécurise, je me mens, je me piège et je m’éloigne de mon besoin de sécurité en m’insécurisant encore plus parce qu’à aucun moment je me dis que j’ai le pouvoir de me sécuriser toute seule !!!

Je ne sais même pas à quel moment de la phrase j’aurais pu caser le mot « autonomie » tellement ce concept est loin de moi à cet instant. C’est inquiétant ça non ?

Mickey me propose un tour de manège, mais à ce stade, je pense que je pourrais vomir mes tripes, alors je décline l’offre. 

La formatrice nous murmure qu’il serait bon d’accepter qu’on ne s’aime pas encore assez pour être totalement autonome, car tant qu’on ne l’accepte pas, on nie notre dépendance et on ne fait que s’éloigner un peu plus de son besoin.

Gandhi, toujours solidaire, me souffle à l’oreille que je suis humaine, que j’apprends et que tout va bien. Décidément, ce truc d’être humain, ce n’est vraiment pas facile à intégrer.

Mais cela dit, oui, tout va bien, puisque je suis en plein processus d’amour pour moi et que ma dépendance sera temporaire si je mets de la lumière dessus et si j’apprends à nourrir mon besoin de sécurité moi-même.

Croire que l’autre est la seule personne à pouvoir m’amener de la sécurité ne fait que me maintenir dans l’insécurité. Et donc tout ça m’embourbe un peu plus dans ma dépendance la plus totale à l’autre.

M… ! Celui en 5 lettres.

Je vais méditer sur cette découverte. La méditation va durer de longs mois. Suivez le blogue et vous verrez ce qu’il se passera quand j’aurai fini de méditer sur ce sujet ! 

L’atelier continue avec un sujet qui va vous passionner, j’en suis sûre : la validation personnelle.

Elle consiste à booster nos capacités à se débrouiller seul dans la vie, donc à sortir de la dépendance. Ça aussi, c’est un processus que je vous laisse découvrir par vous-même parce que vous le décrire ne vous avancerait pas beaucoup : vivez-le !

Mais je retiens que mon âme a besoin de stabilité affective et que je suis la seule à pouvoir me la donner : tout passe par moi et ma capacité à m’aimer. L’autre ne peut rien pour moi.

Tout part de moi.

Toujours. Je le sais bien pourtant… Tout part de moi. 

Et c’est sur cette touche d’amour que se termine cet atelier. Et cette fin est particulière, indescriptible. Préparez-vous à vivre un grand WOOOOOOW.

Je ne vous en dirai pas plus pour vous laisser la surprise de ce moment. Et vous pourrez imaginer tout ce que vous voulez, votre cerveau est à des années-lumière de trouver le scénario de ce qui va vous arriver !

Et moi, je ne vous donnerai pas une miette d’indice. Je peux juste vous dire que vos intestins resteront à leur place cette fois. 

Lors du tout dernier partage avant le rideau final, une étudiante va prononcer des mots que je trouve tout doux, tout beaux. Des mots qui parlent d’amour : 

« Si tous les humains ouvraient leur cœur, on serait heureux de vivre ensemble ». 

J’éteins mon ordinateur, pleine de gratitude pour cette belle semaine d’ateliers riche en découvertes, prises de conscience, rencontres, émotions et bons moments.

Et je dis « Merci ! ». 

Puis je tourne en rond un moment, car la fin de ce dernier atelier était tellement… « Wow !! » que j’ai du mal à redescendre. Je suis encore dans ma bulle.

Pas vous ?

Ah, mais oui, c’est vrai que vous, vous ne savez pas ce qu’il se passe à la fin de cet atelier !

Suspens ! Suspens… 

Je prends la relève de Mary Higgins Clark je vous dis !!

Cliquez ici pour lire la suite : 28 - Dans ma vie - Décembre 2020

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