22 - Prendre confiance

Samedi et dimanche 21 et 22 novembre 2020

Atelier « Confiance en soi »

 

Ce weekend, c’est le dernier atelier de phase 1. Joie et nostalgie se mêlent. Joie de l’année passée, des découvertes faites, de mon avancée personnelle. Nostalgie de la fin : pas envie de quitter les amies, l’équipe d’ETC, ces rendez-vous mensuels qui ont rythmé ma vie ces derniers mois.

Et un sentiment de soulagement arrive : c’est Bob, mon égo. Lui est soulagé de ne plus se fader un weekend ETC tous les mois. L’espace d’un instant, il m’annonce qu’il va reprendre les rênes, que c’est bon, je me suis amusée quelque temps, il m’a laissé faire, mais là, il est de retour plus bronzé et motivé que jamais.

Je lui fais refermer son clapet rapidement : je crois qu’il n’a pas encore bien compris qui tenait les rênes maintenant! 

La confiance en soi…

Bizarrement, j’ai du mal à me situer : j’ai du mal à dire à quel point j’ai confiance en moi ou pas. C’est assez mitigé. Je ne peux pas dire que je n’ai pas confiance, mais je ne peux pas non plus dire que je déborde de confiance en moi.

Sauf ce matin.

Quand je pars à la formation, j’ai totalement confiance en ma capacité à arriver à bon port sans encombre. Tellement confiance que je ne prends pas la peine de vérifier dans quel hôtel se tient la formation. Je suis sûre de moi. Me voilà donc sur le périph toulousain, chantant à gorge déployée sur un titre des années 80. Pas franchement à l’avance, mais Toulouse, je connais, donc pas de stress. J’arrive à l’hôtel, prends un ticket pour entrer dans le parking. Je suis un peu en avance, tout est parfait. Mais sur le parking, mon œil averti constate que toutes les voitures sont givrées. Visiblement, elles ont toutes passé la nuit sur le parking de l’hôtel. Aucune n’a l’air d’être fraîchement arrivée.

Bizarre....

Une copine fait une apparition et m’incite à vérifier où se tient la formation ce weekend.

Bon eh bien, pas dans l’hôtel où je me trouve, dit la convocation. 

Petit coup de stress.

Je redémarre, et au moment de sortir du parking, une borne automatique me demande un ticket de sortie. Ticket que je n’ai pas.

Je perds du temps à appeler la réception, à demander à ce qu’on m’ouvre parce que « Voyez-vous Madame, je me suis trompée d’hôtel, ce n’est pas là que je devais venir et il faut que je sorte vite vite de votre parking parce que je vais finir par être en retard! Ouvrez-moi !!! ».

Je reprends la route, reprends le périph dans l’autre sens, trouve le bon hôtel, me gare pour la 2de fois aujourd’hui et vais enfin pouvoir aller voir le sourire de la formatrice.

Sourire qu’elle a particulièrement grand aujourd’hui.

Parler de confiance en soi, c’est une chose. Mais maintenant, je connais assez ETC pour savoir que ce weekend, on ne va pas faire que parler. La confiance en soi, ça s’expérimente. Et ETC aime bien l’expérimentation. Alors au moment où j'entre dans la salle, je suis à peu près sûre de mettre les pieds dans un tambour de machine à laver.

Mon intuition me dit que ça va valser ce weekend! Mes copines les peurs sont au garde-à-vous, prêtes à intervenir! 

Elles n’auront pas à attendre longtemps pour faire leur parade, l’atelier commence par une prise de parole, devant tout le monde, où l’on doit expliquer dans quel domaine nous manquons de confiance en nous. Chacun notre tour, nous devons aller nous présenter devant 30 paires d’yeux curieuses. Quand vient mon tour, je m’équipe de mon sourire figé et en avant : « Euh bon moi c’est Marie-Julie. Je vis entre Albi et Toulouse. Et je n’ai pas confiance en moi au travail ». Voilà, en tout et pour tout, j’ai dû tenir 10 secondes, ne m’en demandez pas plus. J’ai tout donné. 

Maintenant que les festivités sont ouvertes, la formatrice nous explique que l’objectif de cet atelier est de nous permettre d’arriver à un état où l’on gagne en paix intérieure.

Houra !! C’est précisément ce que je veux! La paix intérieure! 

Encore un atelier que j’ai raison de faire…

Bon, globalement, j’ai eu raison de faire tous les ateliers. Je ne fais pas vraiment partie des gens qui peuvent se permettre d’en squeezer un sous prétexte que je ne suis pas concernée par le thème abordé. Moi, vous l’aurez compris, touuuus les thèmes abordés par ETC me concernent de près. De très près même pour certains. 

La formatrice continue en nous disant qu’une personne qui a confiance en elle adopte naturellement un certain nombre de comportements. Elle en liste 10 en tout. Je sais que vous attendez le moment où je vais vous dire lesquels, mais je ne vous le dirai pas.

Et vous savez pourquoi ?

Parce que ça ne répond pas à mes besoins de vous expliquer tout ça.

Voilà.

Fin de vos espoirs.

Et si ça vous agace que je ne vous dise rien, il y a sûrement un truc que vous n’acceptez pas chez vous : faites le miroir. Exercice de révision! Dites-moi merci au lieu de râler!

Ce que je peux vous dire par contre, c’est que, à première vue, c’est officiel, je ne déborde pas de confiance en moi. 

Je m’en doutais, mais bon, j’avais encore un petit espoir. Espoir maintenant anéanti.  

Elle nous explique maintenant que lorsqu’on est en présence d’une personne qui a confiance en elle, on ressent de la paix, on se sent bien. Par contre, quand on est face à quelqu’un qui veut faire comme si elle avait confiance en elle alors que ce n’est pas le cas : on ressent de la tension.

Durant les semaines qui vont suivre l’atelier, je vais beaucoup m’amuser à observer ce que je ressens en présence des gens, dans différentes situations.

Et le bilan de tout ça, c’est quoi?

C’est que j’ai ressenti plein de tensions alors il y a un paquet de gens qui pourrait faire ETC et cet atelier pour gagner en confiance en eux et donc en paix intérieure. Et par voie de conséquence, en faire bénéficier les gens autour d’eux qui ne kiffent pas totalement le mode 8000 volts! 

Mais revenons à quelque chose de plus pratique : les exercices.

Je trouvais ça bizarre que la machine à laver ne soit pas encore passée en mode lavage. Cela dit, aujourd’hui, la formatrice a prévu de faire tourner sa lessive sur « programme délicat » : pas trop fort, mais qui remue assez quand même pour laver.

En groupe, nous devons lister nos talents et qualités. Bizarrement, je trouve que ce n’est pas si facile que ça. Et je suis désolée de voir que j’arrive péniblement à me trouver une petite dizaine de qualités : c’est peu, selon moi. Je dirai que je suis créative, calme, résiliente, polyvalente, organisée, curieuse, courageuse, efficace. Si vous m’en trouvez d’autres, n’hésitez pas à me le faire savoir!

Une fois notre liste faite, la formatrice nous demande de sélectionner une qualité où on pense être supérieur à la moyenne.

Ce n’est pas un peu prétentieux ça ?

La formatrice a l’air de penser que non, mais moi et Bob on persiste à dire que si, ça l’est un peu quand même… non?

Elle nous dit qu’au contraire, c’est légitime de reconnaître ses qualités. Car plus on se sent bien avec ses talents, plus on est à l’aise d’en parler et plus on augmente le degré d’estime de soi.

D’ailleurs, c’est le moment d’augmenter notre niveau d’estime pour nous-même, alors on va expérimenter.

À haute voix, la formatrice nous invite à partager notre qualité en dessus de la moyenne.

Me voilà donc en train de dire au reste de mon groupe : « Je suis créative et je crois que je suis plus douée que la moyenne des gens à ce sujet ».

Orgueilleuse!

C’est le mot que me souffle Bob à l’oreille au moment où je prononce cette phrase. Je crois qu’il préfèrerait me faire manger du savon plutôt que de courir le risque de me laisser répéter une nouvelle fois cette phrase à voix haute. J’ai un coup de chaud.

Niveau estime de moi, je pense que je ne suis pas au top là. C’est un fait, j’ai un peu de mal à reconnaître ce que je fais de bien. Et pourtant, dans le groupe, personne ne moufte, tout le monde à l’air de trouver ma phrase normale, banale. Pas de quoi avoir une montée de température.

Ça me rassure.

J’ose me répéter mentalement cette phrase dans ma tête plusieurs fois et me dire que oui, je suis plus créative que la plupart des gens, et alors ? Ce n’est pas mal!

Bob essaye de me convaincre que si, c’est mal, mais je ne le laisse pas faire : là c’est moi qui lui fais manger du savon.  

La journée se poursuit et vous vous en doutez, quand on lance sa machine à laver, à un moment ou un autre, elle passe en mode essorage. Même si c’est un « programme délicat », à un moment donné, ça essore. Et tout le groupe sent que ce moment ne va pas tarder à arriver…

… Nous sommes un groupe discipliné. Et en bons disciplinés que nous sommes, nous observons tous la formatrice mélanger les petites cartes sur lesquelles sont écrits les prénoms de chacun d’entre nous, sans rien dire. Elle mélange ses cartes, c’est sans fin. Elle va finir par les user.

On attend. On attend encore qu’elle ait fini de mélanger ses petites cartes. À ce stade, on attend les mouches voler.

Puis elle nous sourit et nous dit : « Vous savez ce qui va se passer là ? ».

Oui…on sait.

Quelqu’un va aller à l’échafaud! 

C’est pour ça qu’on ne parle pas, personne n’a envie d’y aller… 

« Je vais tirer quelqu’un au sort et cette personne va venir à ma place et va improviser la détente de fin de journée. »

C’est le moment où la machine à laver passe en mode essorage!

Elle est sérieuse ?

À son regard je dirais que oui, elle est sérieuse.

En fait, elle nous demande de venir, devant tout le monde, improviser une détente et guider les 30 participants de l’atelier.

Rien que ça.

Tout ça pour tester notre confiance en nous.

Moi, je sais que je n’ai pas confiance en moi, je n’ai pas besoin de tester. Je cède ma place à ceux qui ont encore des doutes!

L’angoisse. La bande de copines est là au grand complet : ces espèces de sadiques s’en donnent à cœur joie!

Avec ma voisine, nous rions, mais c’est nerveux. Vraiment. Croyez-moi, au fond de moi, je n’ai pas envie de rire du tout!

Moi qui me suis lancée dans l'enregistrement de méditations, je pourrais me dire : « Facile comme exercice! ». Mais non! Non, non, non! Pas facile du tout!

Mon cerveau enclenche le scénario catastrophe : « Et si ça tombe sur moi, et que je n’y arrive pas, et que je me ridiculise, et que je fais passer au groupe un mauvais moment, et si… alala….S’il y a un bon Dieu, faites que ça ne tombe pas sur moi !!! ».

Ma voisine, pas franchement plus emballée que moi à l’idée d’aller faire planer le groupe, essaye de faire passer son stress en plaisantant et me dit : « Si ça tombe sur moi, je vais prendre ma voix la plus suave, en mode téléphone rose : « Bienvenue à la méditation de fin journée, attachez vos ceintures. Je vais vous faire faire un beau voyage mes chéris ». Franchement, elle pourrait gérer le téléphone rose sans problème, sa voix est parfaite!

On est en plein fou rire nerveux quand la formatrice prononce un prénom qui nous calme. De suite.

Aïe!

Ce n’est pas le mien, mais celui de ma voisine qui raccroche le téléphone rose à la vitesse de l’éclair.

Je suis passée à un chou de l’exercice et je dis « MERCI » !! Mais j’aurais pu faire exactement la même tête qu’elle à ce moment précis si c’était mon prénom qui avait été prononcé : la tête d’une personne qui espère encore qu’elle a mal entendu.

Au moment où ma voisine se lève finalement pour aller s’installer, je lui demande discrètement d’éviter le téléphone rose, si elle peut.

Moi par contre, j’ai une confiance absolue en moi là de suite : je sais que je vais arriver à me détendre !!

La détente se passe.

Et la magie opère.

L’étudiante a réussi à nous faire vivre un moment magnifique. Un voyage en nous-mêmes plein de poésie, de tendresse, de douceur et d’amour.

Un moment de paix absolue.

Au moment où nous ouvrons tous les yeux, c’est d’un élan commun que nous lui offrons un tonnerre d’applaudissements.

Totale impro. Totale réussite.

J’ai le cœur gonflé de fierté et de respect pour elle.

La Vie est parfaite, il fallait que ça tombe sur elle. Pas sur moi! 

C’est peut-être aussi le signe que finalement, elle n’est pas faite pour faire carrière avec le téléphone rose. 

Et que moi, je n’avais vraiment pas besoin de tester mon niveau de confiance! 

En fin de journée, avant que tout le monde ne rentre chez lui, une des élèves (celle du téléphone rose en fait) prend l’initiative de tous nous regrouper devant un apéritif pour célébrer notre phase 1. Nous voilà donc tous dans le hall de l’hôtel à trinquer à nos « JE SUIS » en devenir!

La formatrice, l’organisateur et la stagiaire se joignent à nous : c’est super! Un joli moment de célébration. Nous célébrons nos rencontres, les beaux moments vécus ensemble et notre évolution. Nous sommes tous un peu différents après ces mois d’ETC : tous un peu plus nous-mêmes.

Mais avant de trinquer à la fin de la phase 1, il nous reste encore un jour à passer dans la machine à laver… le weekend n’est pas terminé. 

Le lendemain matin, mon niveau de confiance est remonté et je prends la route sereine. Cette fois, je ne me trompe pas d’hôtel, mais de route pour y aller. 

Je rate la sortie, je dois faire demi-tour, je perds encore du temps, comme hier. Décidément, l’atelier sur la confiance n’est pas un atelier où je vais en courant…

Pas pressée pressée de retourner dans le tambour de la machine à laver!

Mais bonne surprise, car ce matin, l’atelier commence par une méditation et la formatrice ne passe pas les minutes qui la précèdent à mélanger ses petites cartes. Pas d’expérimentation de notre niveau de confiance cette fois. Nous restons seuls avec nous-même pendant 10 minutes et c’est pile ce dont j’avais besoin ce matin. Me recentrer, m’intérioriser.

« Bonne surprise » est peut-être un peu exagéré quand on sait ce que signifie se détendre AVANT un exercice chez ETC.

La détente AVANT l’exercice veut juste dire que la formatrice vient de mettre la machine à laver en marche.

Et là, c’est une journée entiiiière d’expérimentation qui nous attend. Et pas sur « programme délicat » cette fois. 

Aujourd’hui, on enchaine les exercices : les copines pointent le bout de leur nez très régulièrement. J’ai parfois les mains moites. J’ai parfois l’impression d’avoir gagné en confiance en moi, puis l’instant d’après d’avoir perdu confiance en moi, pour reprendre confiance lors de l’exercice suivant.

Une journée de montagnes russes.

Comme c’est un atelier « machine à laver », comprenez « atelier où vous allez beaucoup expérimenter », je ne vais rien vous raconter de plus parce qu’il faut le vivre, totalement.

Mais je vais quand même vous dire une chose.

Ou plutôt vous donner un conseil : si les montagnes russes ce n’est pas votre truc, mangez léger. Parce qu’il se peut que votre estomac rencontre de petites difficultés… rapport au stress que le manque de confiance peut entraîner chez vous.  

Cela dit, vous savez quoi, je crois qu’à un certain moment, tous ces exercices ont agacé Bob, alors il est parti faire une sieste et m’a foutu la paix.

J’ai vécu l’expérience, assez courte certes, de vivre avec un égo en veille. Ça n’a pas duré longtemps, mais c’est une expérience que je vais reproduire. Vivre avec Bob en sourdine, c’était absolument génial! 

À midi, dans un élan de confiance en nous (les exercices en rafale nous ont bien aidés : Bob n’est pas le seul égo à être fatigué), une partie des élèves décide d’écrire une chanson pour clôturer la journée ce soir. Et fêter la fin de la phase 1.

Nous voilà donc autour d’une table dans le hall de l’hôtel en train de réécrire les paroles de « A bicyclette » d’Yves MONTAND et de « Le bal masqué » de La Compagnie créole.

Nous mettons toute notre créativité à profit, puis courons demander à la réceptionniste si elle veut bien nous faire des photocopies du texte « parce que voyez-vous, on prépare une surprise! », comme si elle en avait quelque chose à faire… On n’est pas non plus en train de préparer le nouvel album de Coldplay, pas de quoi en faire tout un cirque. Et pourtant si, parce que c’est notre cirque, notre surprise, et c’est important. Pour nous.

Elle nous fait donc gentiment les photocopies demandées. 

Puis, nous essayons de mettre un maximum d’élèves dans la confidence et l’air de rien, nous retournons à l’atelier.

Et l’atelier redémarre par la remise des lettres de félicitations de fin de phase 1! 

Moi je suis hyper contente parce que je vais avoir droit à la mienne. 

Alors quand la formatrice invite tous les heureux attestés à la rejoindre, c’est presque en sautillant que je m’avance vers elle. 

Nous sommes une dizaine à la recevoir aujourd’hui et elle demande à chacun de nous de dire quelques mots. Je suis avant-dernière dans l’ordre de passage donc j’ai le temps d’écouter les belles paroles de tout le monde. Les paroles émouvantes.

J’ai les larmes aux yeux, et je n’ai pas encore parlé! 

Alors quand vient mon tour de prendre la parole, j’arrive péniblement à sortir un « Je suis émue » juste avant de me mettre à pleurer pour de bon. Devant tout le monde. L’atelier sur le senti a vraiment eu son petit effet sur moi…

Entre deux sanglots, un timide « Merci » sort de ma bouche.

La formatrice me laisse reprendre mon souffle et mes esprits puis me demande ce qui me fait vivre autant d’émotions d’un coup.

Alors j’explique, toujours au comble de l’émotion, que grâce à ETC beaucoup de choses se sont passées et ont bougé dans ma vie en 2020; que je n’ai plus beaucoup de repères, mais que c’est très bien parce que grâce à ETC, je vais vers mes besoins, je vais vers ce que je veux pour moi.

Je remercie tout le monde d’offrir tant de bienveillance pendant les ateliers : c’est ce qui nous permet à tous d’avancer et d’être vrais avec nous-même. D’oser.

Et puis je me remercie moi de faire ce travail sur moi. De m’offrir ce cadeau.

Et je pleure encore un peu.

Puis c’est la photo de classe!  

Les exercices reprennent et s’enchaînent. La machine à laver tourne, tourne, tourne et finit par essorer. Et l’essorage les amis, je vous laisse le découvrir avec plaisir! Ça va vous plaire!

Sans ironie aucune.

Ou peut-être avec un peu d’ironie.

Ou pas! 

Vous verrez bien quand vous ferez l’atelier !! 

La formatrice s’apprête à nous dire que ça y est, l’atelier est fini, quand je lui coupe la parole.  « Je peux rajouter quelque chose avant que tu ne clôtures la journée s’il te plaît ? ».

Dans un sourire un peu surpris (je ne l’ai pas habituée à autant de spontanéité), elle me dit « Oui ».

Je lui explique, en parlant au nom de tous les étudiants, que « comme nous parlons de confiance en nous depuis 2 jours, nous t’avons préparé un petit quelque chose pour te montrer à quel point cet atelier nous a été bénéfique ».

Je lui demande d’aller s’asseoir au fond de la salle, avec l’organisateur et la stagiaire.

Notez comme j’ai pris confiance en moi! Je n’en reviens pas moi-même.

Même Bob me regarde comme si j’étais folle.

Une grande partie des élèves se lève et vient se placer à la place où elle se tient d’habitude.

Nous y voilà, nous les étudiants manquant de confiance en nous, en train de chanter avec tout notre cœur pour remercier notre formatrice et ETC pour tout ce qu’ils ont apporté ces derniers mois.

Nous les remercions pour les révélations.

Pour les rires.

Pour les larmes.

Pour les prises de conscience.

Pour la bienveillance.

Pour nous avoir accompagnés dans notre quête de notre « JE SUIS ».

Notre chanson est juste parfaite et en toute modestie, nos voix mériteraient qu’on tente le concours de « The Voice ». Surtout maintenant qu’on a confiance en nous! Je suis sûre qu’on déchirerait tout! 

Le moment est intense pour nous tous : c’est la fin d’une phase, mais quelle fin ! Elle est à l’image de ce que nous vivons depuis le tout premier atelier : émouvante, joyeuse, humaine, vraie et drôle.

Moi je pleure. Pour changer. Maintenant que je m’autorise les larmes en public, je pratique souvent. Un peu trop en fait : j’ai encore du mal à doser le débit du robinet. 

L’organisateur qui vibre toujours autant le positif, dégote Dieu sait où des bières sans alcool qu’il nous distribue pour trinquer avec son entrain légendaire.

Et c’est au rythme de nos cœurs émus que nous nous quittons pour mieux nous retrouver, dans quelques mois, pour la phase 2. 

En attendant, le travail sur nous continue et promet de belles histoires à vous raconter. Parce que je vais mieux, mais pas encore super bien. Je commence à sentir poindre l’épanouissement en moi, mais ce n’est pas encore flagrant. Cette année a été l’année de prises de conscience, de mise en branle de beaucoup de choses : l’année où j’ai planté les graines de mon moi. La suivante sera celle où je récolterai les fruits de tout ce travail. J’ai confiance. 

Cliquez ici pour lire la suite : 23 - Et ça fait "WOW"!

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