34 - Dans ma vie

Prise de conscience

 

Ce soir, en mettant les notes des derniers ateliers au propre, j’ai une révélation. Vous vous souvenez, lors des derniers ateliers, j’étais allée voir une étudiante qui, depuis 1 an, me met mal à l’aise de par la froideur et la dureté qu’elle dégage, ou plutôt que je ressens.

Donc je lui avais partagé ce que je ressentais en sa présence, mais surtout, je lui avais dit que depuis le début des derniers ateliers, je ressentais plus de douceur et de chaleur émaner d’elle et que je trouvais donc le courage de venir lui parler.

Bon, vous remettez ça ?

Du coup, là, je réalise un truc ! Mon ampoule interne vient de s’allumer ! Comme l’autre est le miroir de ce qui me dérange chez moi, est-ce que cet épisode avec cette étudiante voudrait dire que la froideur et la dureté que je n’acceptais pas chez moi, j’ai (enfin !!!) fini par l’accueillir ?

Hein, c’est bien ça ?

Comme tout vient de moi, ça veut bien dire que comme j’accueille ma propre froideur et dureté, celle des autres me dérange moins, que je la ressens moins ?

Je peux crier victoire ? Mon résonnement est bon ??

Dites-moi OUI !! …

… sinon, taisez-vous…j’accueille encore assez mal qu’on me contrarie ! 

 

Prendre mes responsabilités

 

Vous le savez (je crois), sur mon temps libre et j’en ai pleiiiiin (ironie, ironie !!), j’ai décidé de suivre une formation de professeur de yoga.

Mais qui dit formation, dit travail personnel. Et là, autant vous dire qu’il y en a une floppée. Et donc il faut du temps. Le temps ! Ce fameux truc après lequel je cours, mais que je n’arrive pas à attraper.

Tout ce travail demandé me paraît vraiment ingérable, car le sujet est vaste, les notions à intégrer très denses et, cerise sur le gâteau (j’aurais pu m’en passer…) le sanskrit fait son grand retour dans ma vie.

Et ça, ce n’est pas cool. Pas cool du tout. Je bloque totalement, mon cerveau n’arrive pas à intégrer les sutras, les mantras, tous ces textes en sanskrit. Je me sens, encore une fois, dépassée.

Ce truc-là, à savoir le manque de temps, ce sentiment d’être dépassée, noyée dans une masse de choses à faire, est d’une récurrence exaspérante dans ma vie. Je vais en parler à ma consultante (encore !).

Mais pour l’heure, j’ai une autre urgence à gérer : je suis en formation de yoga ce weekend et je n’ai pas du tout eu le temps de tout réviser, de tout intégrer, à commencer par les textes en sanskrit. 

Je n’ai aucune envie de passer la semaine qui précède le weekend de formation tendue, effrayée parce que je n’ai pas été la bonne élève que j’aime être. Sur le sujet, j’ai donné et je me suis fixée comme objectif une année 2021 plus sereine, donc… y’a plus qu’à.

Je sais que je n’aurai matériellement pas le temps de tout revoir d’ici samedi donc je décide de faire ce que j’ai appris chez ETC : prendre mes responsabilités.

J’ai besoin de me sentir sereine et vraie dans l’instant. Et pour ça, j’ai besoin d’assumer que je n’ai pas assez bossé. Alors je contacte la formatrice et le directeur de l’école pour leur dire ce qui est, à savoir : je n’ai pas assez travaillé ce mois-ci. Si je suis évaluée, je vais me planter, c’est sûr. Le simple fait d’assumer ça auprès de l’école (l’autorité) m’apaise de suite et m’enlève le stress que mon manque de travail crée chez moi.

Le directeur me répond de ne pas m’inquiéter, ce qui me détend de suite. Et le résultat de tout ça est que j’ai finalement pas mal avancé mes révisions et que je pars en cours le samedi plus motivée que jamais pour apprendre le sanskrit !

Prendre ses responsabilités est définitivement apaisant !

Je vous le recommande ! 

Pour votre plaisir, je vous offre un peu de sanskrit…amusez-vous ! 

Shaucha-samthosha-tapah-svadhyaya-ish-varapranidhanani

Yoga sutras de Patanjali II.32. 

 

M’organiser

 

Après la prise de responsabilité, je me dis qu’il serait bon que je commence à mieux m’organiser. Ou, du moins, à me ré-organiser. J’ai tendance à faire 2 pas en avant et 1 arrière sur ce sujet, mais j’avance quand même…

Je m’observe et me rends compte que ça y est, je repars dans mes vieux schémas : faire toujours plus de trucs, me laisser déborder, stresser, angoisser. Je m’observe donc, avec bienveillance et me dit qu’il serait intelligent que cette fois, si je veux mener à bien tous mes projets, de m’y prendre autrement.

Mes projets en cours sont : travailler (ça prend du temps l’air de rien), continuer le roman que j’ai commencé, écrire la phase 2 du blogue, poursuivre ma formation de prof de yoga, continuer mes cours ETC et faire les exercices. Plus gérer le quotidien d’une maison. Et avoir du temps libre pour moi et me détendre.

Bon, mes journées sont comme les vôtres, elles font 24h, donc je veux trouver une solution, car la butée en moi veut vraiment faire tout ça.

Je commence par me mettre un objectif : prendre du plaisir à faire tous ces trucs, et ne pas le faire dans le stress comme l’an dernier. NO WAY !!

Une phrase me trotte dans la tête depuis quelques jours. Sans surprise, elle est de Lady Gaga. Ça faisait un moment que je ne vous avais pas parlé d’elle. 

Bref, la phrase en question est : « Passion has a discipline ». Et moi je me rends compte que je suis en stress, car je n’ai pas ou peu d’organisation en ce moment. Depuis quelque temps, ça part dans tous les sens : à part mon travail qui lui est bien calé, pour le reste, c’est un drôle de bordel. Je décide donc que mon plaisir à mener à bien tous mes projets va passer par de la discipline, chose à laquelle, je le sais, je suis réceptive.

Je me fais un planning qui peut vous paraître militaire, mais qui moi me détend. Le matin je sais exactement ce que je veux faire et quel moment de ma journée est dédié à ça. Bilan, mon cerveau se repose, et mes nerfs aussi. Et grâce à cette discipline, j’arrive à faire plein de choses dans la sérénité, et enfin, le plaisir !

Gros contraste avec ma précédente expérience « multi projets » de l’an dernier où j’ai cru devenir folle. 

 

En vacances

 

Entre le déménagement, les travaux à la maison, le travail, les formations et mes multiples projets, ce début d’année a été particulièrement chargé. Je décide qu’il est temps pour moi de prendre des vacances. Nous sommes fin mai, le temps est magnifique et je suis heureuse de m’offrir deux semaines de repos à la maison.

Repos parce que toutes mes dernières vacances ont été dédiées à plein de choses qui n’ont aucun lien direct avec le « repos ». (Je me répète…déménagement, travaux, formation…). 

Alors, cette fois, je décide que je ne m’imposerai rien, je vais profiter du calme et ne faire que ce qui me fait plaisir ! Sauf que, me concernant, des vacances à la maison, ce n’est jamais vraiment du repos. Pas plutôt posée que je commence à me dire qu’il faudrait que je fasse ci ou ça, que j’optimise ce temps libre pour avancer le jardin, ranger le garage (…) bref, FAIRE des trucs.

Le repos s’éloigne gentiment, mais sûrement de moi.

Et mon corps n’aime pas du tout cette idée visiblement. Alors il commence à me le signaler en douceur avec un petit mal de dos. Mais rapidement, le mal de dos s’accentue jusqu’à devenir une espèce de truc méchant qui, un matin, m’empêche de me lever.

Mon corps me hurle en pleine figure : « REPOS !!!! ».

Tant bien que mal, je me traîne jusque chez le médecin qui m’ausculte, me prescrit, devinez quoi…du REPOS… et donne une ordonnance bien chargée à mon sens.

Du repos : je souris.

Mon corps me connaît et il sait que rester chez moi pendant les vacances ne va pas être « du repos » : alors il s’est dit qu’il allait me l’imposer. Et ça marche, je n’ai pas d’autres choix que de me planter sur le fauteuil avec un livre, de faire la sieste, de ne rien faire d’autre que de me reposer. Aussi bien physiquement que psychologiquement.

Et je me rends compte que j’en avais vraiment besoin. Mais genre vraiment beaucoup besoin.

Et vous savez quoi, le repos induit une chose : du temps. Enfin j’ai du temps. Et ce temps, repos oblige, je m’en sers pour penser, réfléchir.

Alors, je commence à me questionner sur la signification de ce mal de dos qui m’oblige à rester au calme. Au travail, la période n’est pas simple pour moi. Je me sens de plus en plus mal. Chaque jour de travail devient un peu plus énergivore, un peu plus souffrant, un peu plus difficile.

Je pourrais faire un décodage sur ce que j’ai à apprendre de ce mal de dos, mais, bizarrement, je ne le fais pas.

Au fond de moi, j’ai un début de réponse.

J’ai cette sensation que la Vie me fait un cadeau : ce mal de dos qui me bloque sur place est comme une métaphore à mon travail actuel qui m’empêche d’aller vers ce que je veux, vers ce que je suis.

En restant dans mon travail, je m’empêche d’être, d’avoir, de faire ce que je veux pour moi.

Le mal de dos me le signale fermement. Je suis bloquée. Ma vie, moi, on est au point mort. En attente d’une autre option pour avancer de nouveau.

C’est comme ça que je décide de voir les choses.

Cliquez ici pour lire la suite : 35 - Le temps des décisions

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