Écoutez-vous un besoin ou votre ego?

Annonce EB_300X250_fille_regard.jpgJe viens d'animer l’atelier les cinq blessures de l’âme et j’ai pensé que ce serait intéressant de vous parler de ce sujet. 

En effet, comme notre ego nous joue sans cesse des tours, il se peut que vous croyiez parfois être à son écoute lorsque vous pensez être influencé par une blessure et agir en mettant le masque correspondant à celle-ci, alors qu'en réalité vous répondez simplement à un de vos besoins. 

Comment faire la différence? Les exemples suivants pour chacune des blessures vous y aideront, je l’espère. 

REJET : Lors d'une rencontre familiale, après un certain temps, vous en avez assez d'entendre votre famille critiquer tous ceux qui sont absents. Vous ne voulez pas les interrompre pour exiger qu’ils changent de sujet, car ce n’est pas dans votre nature d’agir ainsi. Vous réalisez que vous seriez beaucoup plus heureux d’aller marcher dans la nature en cette belle journée de printemps. Vous dites à tout le monde que vous avez besoin de prendre une bonne marche, vous les saluez et vous partez. Vous aimez mieux écouter votre besoin même s’il est possible que certains se sentent rejetés par votre attitude. 

Si vous étiez dans votre masque de fuyant (donc influencé par l’ego), vous vous seriez éclipsé rapidement sans dire un mot par peur de la réaction des autres ou par peur de vous laisser convaincre de rester pour ne pas les froisser. 

ABANDON : Vous êtes seul chez vous et vous sentez la tristesse vous envahir. En prenant le temps de vérifier ce qui vous rend si triste, vous réalisez que depuis un certain temps, vous n’avez pas osé faire de demandes aux autres et vous vous êtes senti seul à plusieurs reprises. Tout ce que vous voulez en ce moment, c’est pleurer pour vous soulager. Vous ne vous plaignez pas, vous réalisez simplement que ce n'était pas une bonne idée d'avoir trop accumulé en vous. Donc vous écoutez votre besoin et vous vous permettez de pleurer jusqu’à ce que vous vous sentiez mieux. 

Si vous étiez dans votre masque de dépendant (donc influencé par l’ego), au moment où vous sentiriez cette profonde tristesse, vous vous diriez que les autres auraient dû s’apercevoir que vous aviez besoin d’eux. Même si vous aviez pris la décision de faire moins de demandes, vous penseriez que c'était un mauvais choix qui vous fait encore plus souffrir. Vous vous mettriez à pleurer en vous plaignant de ne pas être aimé alors que vous faites tellement d’efforts pour répondre aux attentes des autres. 

HUMILIATION : Un homme d’affaires qui a une grande poitrine bombée a le don de se salir en mangeant. Il arrive au resto avec cinq collègues de travail et il leur dit : Il m’arrive souvent de me salir en mangeant, donc si vous voyez que je tache ma cravate par inadvertance, ne vous sentez pas mal à l’aise de me le dire. Il est fort possible que les collègues rient en entendant ses propos et le respectent aussi d'être capable de s’accepter plutôt que d’avoir honte. Cet homme écoute son besoin d'aller manger avec les autres sans se sentir coupable et humilié s'il se tache devant eux. 

S’il était dans son masque de masochiste, dès le début du repas, il se dirait qu’il doit faire attention pour ne pas se salir. Au moment où il ferait une tache sur sa cravate, il dirait aux autres en riant et en montrant sa tache Maman m’a toujours dit que je mangeais comme un petit cochon et regardez, en voilà la preuve. Il ferait rire les autres en espérant qu’ils ne voient pas à quel point il a honte de lui et se sent humilié d’agir ainsi en public. 

TRAHISON : Madame commence à avoir le béguin pour le nouveau voisin. Elle est de plus en plus attirée par lui (ou monsieur avec la nouvelle voisine). Lorsque son mari lui fait la remarque qu’elle est beaucoup trop gentille avec lui, elle sait tout de suite qu'il a raison. Par contre elle choisit de lui mentir, car elle sent que ce n’est pas le bon moment d’en parler. Elle n’est pas assez certaine de ses sentiments et elle a besoin de plus de temps pour vérifier ce qui se passe véritablement en elle. Ce n’est donc pas la peur qui la motive à ne pas lui parler, mais son besoin d’introspection. 

Si cette dame était dans son masque de contrôlante agressive (donc influencée par son ego), elle aurait répliqué très rapidement qu’il se fait des idées et qu'il n’est pas mieux qu'elle, qu'il a souvent été trop gentil avec d’autres femmes. 

Si elle avait été dans son masque de contrôlante sournoise, elle aurait dit, d’une voix douce, quelque chose du genre : Serais-tu jaloux par hasard? Ne sais-tu donc pas que c’est toi que j’aime, même si je trouve ce voisin gentil? Réalises-tu que tu es souvent gentil avec d'autres femmes et que je n’ai jamais douté de ton amour à cause de ça? 

Avec ces deux masques, elle sait fort bien qu’elle est attirée par le voisin, mais elle ne veut pas l’avouer à son conjoint par peur de sa réaction. 

INJUSTICE : Lorsque j’écris un texte comme celui-ci, je le fais rapidement en laissant les idées venir. Par la suite, pour réponde à mon besoin de perfection, je prends le temps de le réviser une fois lentement et de corriger. Ensuite, je remets le texte en me disant que si jamais j’ai fait une erreur quelqu’un d’autre pourra la voir avant que le texte soit publié. S'il arrive que la rédactrice me demande de modifier une partie qui n’est pas claire, je suis contente qu'elle ait été attentive et veuille que le texte soit amélioré. Cela ne me fait pas vivre d’émotions, mais m'aide plutôt à répondre à mon besoin de perfection. 

Si j’étais dans mon masque de rigide rebelle, je réviserais le texte plusieurs fois et si jamais la rédactrice me faisait une remarque, je répliquerais que j’ai pris beaucoup de temps pour le réviser et que si elle se croit mieux que moi, qu’elle le corrige elle-même. 

Si j’étais dans mon masque de rigide conforme, je l’aurais aussi révisé plusieurs fois. Quand la rédactrice m’aviserait que je dois reprendre une petite partie du texte, je ne dirais rien et je le corrigerais. Intérieurement, je vivrais de la colère en me disant qu’elle ne réalise pas à quel point j’ai travaillé pour écrire ce texte du mieux possible et qu’elle aurait pu me féliciter pour mon travail plutôt que de ne me parler que de la petite partie qui n’était pas claire. Je serais alors motivée par la peur de ne pas être parfaite.  

En conclusion, le moyen par excellence pour savoir si on écoute un besoin ou si on écoute notre ego (en laissant un masque prendre le dessus), c’est de bien vérifier comment nous nous sentons dans une situation – même si nous pleurons, si nous mentons, etc. Si c’est une peur quelconque qui influence notre façon d’agir, il y a un malaise intérieur.

Avec amour, 

Lise Bourbeau 

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